Blanc
roman analytique et critique, comédie tragique
horizons : homme, femme, société, littérature, arts, passion, conscience, sexe, esthétisme, psychanalyse, philosophie, histoire, générations, éthique, humour, dialogue
public : jeunes adultes/adulte, volume : 100.5 Mo, isbn : 979-10-94426-00-5
Méduse 1
texte épistolaire de Victor, volume : 10.1 Mo, isbn : 979-10-94426-01-2
Méduse 2
texte épistolaire de Miel, volume : 10.7 Mo, isbn : 979-10-94426-02-9
auteur : Claire Cros
éditeur : 17SWORDS

— Logo-titre — Personnages — Descriptif — Rendus conceptuels —
personnages principaux / situation initiale
Paris, début du XXIe siècle.
Miel est critique littéraire dans un magazine féminin. Véritable trublion à la redoutable sagacité et à la langue bien pendue, elle s’érige contre la dégénérescence de la littérature contemporaine qu’elle voit comme une privation de liberté, une atteinte à l’humain qu’on vide de son jugement ; elle monte avec une énergie sans fond et un humour de toute insolence les tréteaux les plus délirants pour faire passer son message, au désespoir de son rédacteur en chef. Mais intimement c’est une jeune femme secrète, silencieuse et sombre dont le double jeu va être cruellement mis à l’épreuve par Soland Kellyer, soutenu par Rose, libraire, femme mûre et sans pitié, confidente et confesseur de Miel.
Victor Guerrantes est un architecte brillant et exigeant, à la réussite exponentielle et maîtrisée. Homme sculpté, vaste, moralement puissant, il sent pourtant en lui le désir le quitter ; ses rencontres le vident, chez aucune il ne reconnaît la magnifique féminité intelligente de sa mère décédée et il abandonne de retrouver jamais l’équilibre du couple de ses parents. Mais surtout, au plus profondément, il ne sait plus ce qui en lui le définit comme un « homme ». Seuls l’architecture, ses amitiés fortes avec ses associés, Stéphane et Damien, et son amour inaliénable pour son meilleur ami, son « iso », Soland, le soutiennent et lui sont une vision de l’avenir jusqu’à ce qu’un matin il découvre, dans le salon de son immense appartement, passant l’aspirateur, Endo.
Soland Kellyer est psychiatre psychanalyste, auteur d’un roman best-seller aux États-Unis où il était parti vivre deux ans après la mort de son père, célèbre avocat. Le roman, Robb Me, traduit Viole-moi, vient d’être publié en France et son contenu violent excite déjà les médias. Homme complexe et fascinant, à la beauté du diable, don juan, Soland confie son génie, ses espaces, ses abysses, à la protection et la veille permanente de Victor, son meilleur ami depuis l’enfance. Il quitte New York et revient s’installer à Paris, sentant que Victor faiblit. Il rencontre Miel, chez lui, pour une interview qui vire immédiatement à la joute. Il n’aura de cesse alors que de la séduire pour qu’elle lui cède et son corps et sa tête de « Méduse ».
Gwendoline (Endo) Vibert, docteur en philosophie écrit sans relâche une immense pièce de théâtre révolutionnaire. Suivant ses principes, conclusions d’un passé qu’elle laisse sous silence, elle mène une vie repliée, d’écriture, de recherches et de solitude, d’une simplicité asociale, sous les regards respectueux mais attentifs de Miel et de Rose. Splendeur de la nature, douce, précise, timide, chacun de ses gestes est ample et direct. Sa discrétion cache une paysagesque sauvagerie et une domination de déesse. Pour gagner juste de quoi survivre, elle fait illicitement le ménage, à la place d’une autre, chez Victor, jusqu’à ce qu’il la découvre. Passionnément amoureuse de lui, elle lui demande asile.

Les Méduses
Méduse 1 est une lettre écrite par Victor, environ un an avant l’ouverture de Blanc.
Méduse 2 est une lettre de Miel, écrite environ neuf mois avant l’ouverture de Blanc.
Les 
Méduses sont des satellites de Blanc ; elles peuvent être lues avant, pendant, ou après Blanc. Elles contiennent des éléments romanesques subtils mais importants pour la trame de Blanc qui elle-même fait références à ces deux lettres. Elles posent les deux personnages qui s’expriment à « je », dans Blanc, Miel et Victor. Esthétiquement, elles préparent aussi à l’univers de Blanc ; courtes, elles sont un bon training pour entrer dans sa densité et son univers littéraire.
synopsis et concept général
Les personnages de Blanc vont entrer en résistance et s’engager dans la vie et leurs professions de toutes leurs beautés, leurs intelligences, leurs corps, leurs sens, et exceptions de caractères, pour générer un nouvel espace propre à leur désir, leur éthique et leurs espoirs.
Leurs vies à l’ouverture du roman, leurs rencontres, des événements, intimes ou extérieurs, vont les pousser à entamer entre eux un dialogue profond, sans limite, régénérant et refondateur.
Entre comique et tragique, deux immenses passions vont se créer, en six mois, avec une volonté intense, pour se réaliser, de révolution contre l’époque et son totalitarisme invisible, qu’elle concerne la société, l’homme, la femme, leur couple, l’art, la pensée, le Temps.
La thèse de Blanc est que nous n’avons pas encore atteint notre «contemporain».
Nous vivons, sans notion de la gravité d’en refuser l’analyse et sans penser que son analyse est empêchée, dans un Présent éternel, depuis des décennies, niant le passé et admettant l’illusion d’une liberté qui annihile l’individu et sa conscience. Après l’analyse de cet état, Blanc propose une complexe alternative ne pouvant se mettre en place sans une résurgence de l’individu, un nouvel équilibre entre les sexes, et l’amour, avec le désir en vecteur.
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