roman manga, comédie tragique, space opera, fresque
horizons : aventure, stratégie, passion, amitié, guerre, Éthique, Justice et Pouvoir, destins, milice et piraterie, vaisseaux
intégrale en 5 épisodes
public : post-adolescents/jeunes adultes/adultes, isbn intégrale : 979-10-94426-11-1
auteur : Claire Cros
éditeur : 17SWORDS
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— Personnages — Descriptif —
situation initiale
Depuis des milliers de Stellaires, la Werrah ravage les Unies, Hül et Nila. Éthicians, défendant l’Éthique, contre Vaincs, soutenant le concept du Korka. Depuis quelques Stellaires, le conflit s’est concentré autour de D-iama, Islan symbolisant par son hétérogénéité de Races, sa richesse et sa brillance, l’esprit de l’Éthique. Les Vaincs l’assiègent et l’attaquent, les Pirates organisent autour d’elle un commerce d’armes, de jeux et de drogues. Les milliards de Vaisseaux qui entourent D-Iama forme «l’Armure» et empêche la lumière des trois Sols d’arriver jusqu’à l’Islan qui vit dans une Nocte permanente, son Solan déserté, âpre, et sa population fière mais dévastée.
Tout l’espoir de Hül et Nila repose en un homme, le Roi Larkamhs, Haut-Général, magnifique représentant de l’Éthique, de Race Fantmaloch. Conduisant la Milice qui le vénère, il gère ses Stratégies contre les Vaincs depuis D-iama.
Mais arrive Soltanbor, tout jeune lieutenant, prodige superbe et glacé.

présentation générale
Éléka est un roman-manga, un manga écrit, le texte reprend le trait pur, l’esthétique, le charisme, la psychologie et la célérité du manga axé principalement sur ses personnages. Le texte est composé à 80 % de dialogues. Tous les registres de la langue y sont utilisés.
Éléka s’organise en deux mouvements d’abord autour de Soltanbor. Le premier mouvement s’étend sur des Stellaires en 2 épisodes, le second, 100 Stellaires plus tard, sur deux centaines de Diurnes en 3 épisodes, avec des flash-backs.
Éléka est un texte jaillissant en maints détails qui en font un absolu univers. Il associe un scénario général très dense empli d’actions complexes, originales, mystérieuses, haletantes, drôles, tragiques, des images fabuleuses, des personnages intenses dans leur caractère, leurs manières, leur passé, leurs passions, dans un univers aucunement vaporeux mais palpable, sociétal, avec des codes, des lois, des gouvernements, des familles, les architectures complètes d’une Cité : pouvoir, secours, milice, soin, éducation, industries. Éléka a un certain réalisme entièrement reconstruit pour lui. S’y trouvent aussi des amours flamboyants, des guerriers somptueux, la description d’un exceptionnel vaisseau vivant. L’honneur, les amitiés mâles et fusionnelles, la trahison, les situations stratégiques se mêlent souplement à des histoires plus intimes, et psychologiques. 
Éléka a un vocabulaire créé pour lui, il n’y a pas de «navette», pas de «pièce», pas de «fenêtre», il n’y a jamais le mot «eau», ni «terre», mais d’autres matières : l’«Aquante», l’«Onde», et les adjectifs en dérivant. Il n’y a pas d’«espace», pas de «lune», pas de «planète», pas de «nature». il est écrit pour que jamais une expression littéraire s’appuie sur notre propre monde. Les décors sont posés avec précision, les grands mouvements destructeurs, les batailles, les combats, les paysages citadins ou naturels sont placés avec un souci dimensionnel.
Éléka, comme Cendrillon, arrache le genre «saga» à son éternel modèle, ses rites et quêtes, pour une version renouvelée, et un espace de lecture plus contemporain, rapide et fluide.
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